22 Septembre 2010
“Jouer à la JSK était mon rêve
d’enfance”
Né le 06/11/1970 à Mostaganem, il a passé sa tendre enfance dans la ville des Issers où il a commencé a taper au ballon. A l’âge de 17 ans, il a intégré la JSK,
avec laquelle il a passé huit ans de gloire durant lesquelles il a gagné deux championnats, deux coupes d’Algérie et une coupe d’Afrique des clubs champions. Il a réussi a conquérir le cœur du
public kabyle par ses prestations sur le terrain et son éducation, en équipe nationale il faisait partie de la sélection qui a donné a l’Algérie son unique coupe d’Afrique. C’est l’enfant d’Aït
Saâda, Messaoud Ait Abderrahmane qui nous relate aujourd’hui son vécu avec la balle ronde et son passage avec le club phare du Djurdjura.
Rubrique animée par Hamid Oukaci
La Dépêche de Kabylie : Pour commencer que devient Ait Abderrahmane ?
Depuis que j’ai mis fin à ma carrière de footballeur je me suis diriger vers le bâtiment plus exactement dans la réalisation, j’avais une grande patience pour ce
domaine d’ailleurs j’ai fait des études supérieure en génie civil.
N’aviez vous pas une nostalgie pour le sport roi ?
Je vous mentirais si je vous dis que le football ne me manque pas, j’ai commencé à le pratiquer à l’âge de 12 ans et j’ai passé toute ma jeunesse dans ce domaine,
mais dés que les conditions seront réunies je réintégrerais ce monde inchallah ?
Comme entraîneur ?
Oui si Dieu le veut, d’ailleurs je me prépare ces jours ci pour passer mon 2e degré et inchallah je tacherais de donner pour la jeunesse ce que j’ai acquis comme
expérience dans ma carrière.
Si on revient maintenant à vos débuts dans le football ?
Comme tous les jeunes de ma génération j’ai commencé à taper dans un ballon dans mon quartier aux Issers, avant de rejoindre l’équipe locale à l’âge de 12 ans dans
la catégorie minime, mais le premier sport que j’avais pratiqué était le karaté.
Comment aviez-vous rejoint la JSK ?
Avant de rejoindre la JSK ? j’ai été sélectionné en équipe régionale et puis en équipe nationale cadette et c’était justement dans cette catégorie que je
connaissais des joueurs de la JSK, les dirigeants du club ont entendu parler de mon talent et ils m’ont convoqué pour rejoindre l’équipe en catégorie juniors bien sûr j’étais aux anges puisque
j’ai réalisé mon rêve d’enfance qui est de porter les couleurs de mon club de cœur.
Racontez-nous vos débuts avec le club
Je me souviens exactement de mon premier entraînement avec la JSK, c’était le 1er août 1987, je me suis intégré dans le club très rapidement, d’abord je suis un
enfant de le région et en plus je connaissais plusieurs joueurs qui étaient avec moi en équipe nationale cadette, donc, j’ai joué la première saison avec les juniors et la saison d’après celle de
1988-1989 où le duo Khalef et Zywotco ont décidé que j’intègre l’équipe séniors durant les entraînements, mais mon premier match avec les séniors remonte à la fin de l’année 1989, alors on a
participé à la phase finale de la coupe d’arabe des club champions au Maroc, il y avait une défection dans l’équipe, l’entraîneur ma fait appel et j’ai donné satisfaction malgré que je n’ai pas
évoluer dans mon poste habituel.
Quel est ton poste habituel ?
Durant toute ma formation, j’ai évolué comme libéro, et dans cette phase finale j’ai joué comme arrière gauche, d’ailleurs c’était le poste que j’ai gardé durant
deux saison avant de revenir en libéro dans la suite de ma carrière.
Quel climat régnait à la JSK à votre époque ?
Vous savez la JSK a des traditions et une ligne de conduite qui a été tracée bien avant nous, donc on a qu’à la suivre, je veux vous dire par là que la discipline,
l’amour des couleurs et surtout l’esprit de la gagne sont toujours présents, pour ma génération, je dirais que j’avais l’avantage de connaître plusieurs joueurs en juniors et en l’espace de deux
années, on a été huit à neuf à être promus en équipe sénior, donc on s’est habitué à vive ensemble en plus on a trouvé la facilité de la part des anciens qui nous orientent et nous guident, donc
on formait une vraie famille.
Quels sont les moments forts que vous avez passés avec la JSK ?
Je dirais que tous les instants que j’ai passé avec la JSK sont des moments forts, déjà le fait de jouer dans un club que tu portes dans ton cœur et tu défends ses
couleurs, par la suite c’était une grande chose pour moi, en plus de tout ça, j’ai réussi à gagner plusieurs titres avec le club dont deux championnats, deux coupes d’Algérie et une coupe
d’Afrique des clubs champions en plus de deux participations en phases finales de la coupe arabe des clubs champions, dans l’ensemble je crois qu’on a donné de la joie pour le nombreux public
kabyle.
Quelle est la rencontre qui vous est resté en tête ?
Vous savez quand on jouait dans le haut niveau et surtout avec un club qui est la JSK, on a plusieurs matchs décisifs voir explosifs, parce qu’on jouait toujours
les titres dans toutes les compétitions, mais pour moi je dirais que mon meilleur match c’était celui contre l’ashanti cotoco pour le compte de la demi finale de la coupe d’Afrique des clubs
champions que ce soit au Ghana ou ici à Alger, on a fait un match plein ce qui nous a permis de décrocher le billet pour la finale qu’on a remportée par la suite.
Quel est ton mauvais souvenir ?
Sincèrement j’en ai pas beaucoup mais la finale de la coupe d’Algérie quand a perdu face à Bel Abbès en 1991 m’est restée dans la gorge, car tout simplement on
avait une grande équipe et on méritait cette coupe malgré que j’étais blessé et je n’ai pas participé à ce match, j’étais très déçu comme tous mes coéquipiers, je dirais que les problèmes qu’a
vécu le club a cette époque ont influencé sur notre rendement lors de cette finale.
En quelle année aviez-vous quitté la JSK ?
A la fin de la saison 1994-1995, j’ai quitté la JSK et j’ai opté pour le MCA où j’ai joué une saison et après je suis parti au MOC pour trois saisons avant de
mettre fin à ma carrière de footballeur en 1999.
Quelle est la différence entre ces clubs et la JSK ?
A la JSK on joue souvent les premiers rôles, c’est une club ambitieux, en plus de son large public, on s’aperçoit qu’elle trace toujours des objectifs au début de
chaque saison en visant les titres dans chaque compétition a laquelle elle participe. Pour moi avant d’être un joueur j’étais supporteur donc défendre les couleurs du club de mon cœur était un
honneur pour moi, tout de même je me suis donné à fond dans tous les clubs où j’ai joué.
Si on parlait de l’équipe nationale vous étiez aussi sélectionné ?
Effectivement j’ai fait toutes les sélections, cadette, juniors, espoirs et seniors, avant la CAN 1990 je faisais partie des 22 joueurs qui ont été retenus par
Kermali, mais a cause de mes études, je n’ai pas rejoins le regroupement, mais par la suite, après la blessure d’Adghigh l’entraîneur m’a fait appel et j’ai participé à trois rencontre, la
première face à l’Egypte, en demi-finale je suis rentré en cours du jeu face au Sénégal et j’ai joué la finale contre le Nigeria, j’ai aussi participé avec la sélection olympique aux jeux
méditerranéens où en a décroché la médaille de bronze.
Que pensez-vous de notre équipe nationale actuelle ?
Je pense que nous avons a un bon groupe qu’il faudrait absolument encourager, il a donné de la joie au peuple algérien en lui offrant une participation au Mondial
après 24 ans d’absence, je crois qu’ils ont fait une grande CAN malgré leurs éliminations en demi-finale, il reste encore la Coupe du monde, ils ont le temps de la préparer, je leur souhaite
bonne chance au Mondial.
Un dernier mot pour conclure.
Je remercie la dépêche de Kabylie qui m’a donné l’occasion de m’exprimer, je souhaite une bonne chance à notre équipe nationale lors de la prochaine coupe du
monde.
la source
http://jskabylie.forumactif.com/histoire-de-la-js-kabylie-f13/les-anciennes-gloires-de-la-jsk-itran-t33-45.htm
H. O./DDK